AP, 29.11.2009
Les Suisses ne veulent pas interdire l'exportation d'armements. Près de sept votants sur dix ont refusé dimanche par référendum l'initiative populaire "pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre". Tous les cantons ont rejeté cette initiative de la gauche.
L'initiative populaire a été rejetée par une majorité de 68,2% des votants (1.797.876 personnes), selon les résultats définitifs de la Chancellerie fédérale. Le "oui" a obtenu 836.669 voix, soit 31,8%.
Il s'agit de la troisième fois en 37 ans qu'une initiative populaire demandant d'interdire l'exportation d'armes est écartée. La dernière tentative avait été écartée en 1997 par une majorité de 77,5% des votants et tous les cantons. Le résultat était plus serré en 1972, puisque le texte d'alors, qui avait séduit sept cantons, avait été refusé par 50,3% des votants.
Déposée en septembre 2007 avec 109.000 signatures, la présente initiative voulait interdire l'exportation et le transit de matériel de guerre, y compris des avions d'entraînement ou des simulateurs. Elle a été lancée par le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et était soutenue par une coalition réunissant le PS, les Verts et des oeuvres d'entraide comme Terre des hommes.
Qu'il s'agisse des chars Mowag en Afghanistan, des grenades à main de la Ruag en Irak ou des avions Pilatus au Darfour, le matériel de guerre suisse tue des innocents de par le monde, selon les partisans de l'initiative. Celle-ci voulait garantir que cela n'arriverait plus. De plus selon les promoteurs du texte, le commerce d'armes est incompatible avec la neutralité et la tradition humanitaire de la Suisse.
De leur côté, l'Union démocratique du centre, le Parti libéral-radical, le Parti démocrate-chrétien et le Parti bourgeois démocratique ont fait front commun pour appeler les citoyens à refuser cette initiative "tueuse d'emplois".
Plus de 10.000 emplois dans plus de 550 entreprises - dont un grand nombre de PME - seraient détruits, la fermeture ou la délocalisation à l'étranger des entreprises d'armement compromettrait aussi la défense nationale. Pour ses achats d'armement, la Suisse serait dépendante d'autres Etats, ont-ils fait valoir.
Autre argument des opposants, l'initiative est inutile car il existe déjà aujourd'hui de contrôles sur les exportations d'armement. Interdire les exportations suisses de matériel de guerre, qui représentent 0,7% des exportations mondiales, n'aurait aucun effet sur la paix dans le monde, ont-ils dit.
L'initiative populaire a été rejetée par une majorité de 68,2% des votants (1.797.876 personnes), selon les résultats définitifs de la Chancellerie fédérale. Le "oui" a obtenu 836.669 voix, soit 31,8%.
Il s'agit de la troisième fois en 37 ans qu'une initiative populaire demandant d'interdire l'exportation d'armes est écartée. La dernière tentative avait été écartée en 1997 par une majorité de 77,5% des votants et tous les cantons. Le résultat était plus serré en 1972, puisque le texte d'alors, qui avait séduit sept cantons, avait été refusé par 50,3% des votants.
Déposée en septembre 2007 avec 109.000 signatures, la présente initiative voulait interdire l'exportation et le transit de matériel de guerre, y compris des avions d'entraînement ou des simulateurs. Elle a été lancée par le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et était soutenue par une coalition réunissant le PS, les Verts et des oeuvres d'entraide comme Terre des hommes.
Qu'il s'agisse des chars Mowag en Afghanistan, des grenades à main de la Ruag en Irak ou des avions Pilatus au Darfour, le matériel de guerre suisse tue des innocents de par le monde, selon les partisans de l'initiative. Celle-ci voulait garantir que cela n'arriverait plus. De plus selon les promoteurs du texte, le commerce d'armes est incompatible avec la neutralité et la tradition humanitaire de la Suisse.
De leur côté, l'Union démocratique du centre, le Parti libéral-radical, le Parti démocrate-chrétien et le Parti bourgeois démocratique ont fait front commun pour appeler les citoyens à refuser cette initiative "tueuse d'emplois".
Plus de 10.000 emplois dans plus de 550 entreprises - dont un grand nombre de PME - seraient détruits, la fermeture ou la délocalisation à l'étranger des entreprises d'armement compromettrait aussi la défense nationale. Pour ses achats d'armement, la Suisse serait dépendante d'autres Etats, ont-ils fait valoir.
Autre argument des opposants, l'initiative est inutile car il existe déjà aujourd'hui de contrôles sur les exportations d'armement. Interdire les exportations suisses de matériel de guerre, qui représentent 0,7% des exportations mondiales, n'aurait aucun effet sur la paix dans le monde, ont-ils dit.
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