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quarta-feira, 30 de março de 2011

Acerca das Formigas- Global Ant Project

Project: Gi-ANT (The Giant Robot Ant)
O Global Ant Project (GAP) pretende alcançar um nível global da comunidade de estudiosos das formigas para criar uma plataforma de recursos e ferramentas para o estudo das formigas. Através de uma série de reuniões na Universidade de Harvard e no Chicago Field Museum, um pequeno grupo de Myrmecologistas reuniram-se para definir metas específicas. Consulte a GAP sobre as notas da reunião e objectivos para mais detalhes. Todos são bem-vindos para contribuir com ideias e conteúdo para esta colaboração. 

LISTA MUNDIAL DOS TAXONOMISTAS  DAS FORMIGAS (clica na letra)

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

terça-feira, 29 de março de 2011

Naomi Klein em Totnes (Barcelona) analisa fracasso do movimento ambientalista na questão das alterações climáticas



Por Gualter Baptista
Mais uma com relevância para a discussão energética, crescimento económico e alterações climáticas.

Naomi Klein em Totnes: uma excelente análise do fracasso do movimento ambientalista na questão das alterações climáticas. Pontos principais da  estratégia falhada: (1) a incapacidade de persuasão através de argumentos científicos; (2) a tentativa (fracassada) de integrar a mitigação das alterações climáticas com o ideologia do mercado livre, em particular com o modelo de crescimento económico.

O corolário é que é necessário avançar com a implementação prática de iniciativas de transição, mas também desafiar as actuais instituições económicas (capitalismo) e crescimento. Tal perspectiva entra em confronto com o que defendem a generalidade dos movimentos e partidos verdes ou esquerda.

Certamente, uma matéria interessante para debate (que está no centro do debate do decrescimento e que será certamente um tema central nos próximos tempos)

O artigo que liga ao vídeo:

Rob Hopkins: At the end of Naomi Klein’s two-day visit to Totnes, which included a talk and meetings with many of the key players in Transition Town Totnes, I managed to grab an hour with her for an interview.  Here, in two parts (part two tomorrow), is the discussion we had.
Rob Hopkins: Well, it has been Naomi Klein week here at Transition Culture!  Here is the film, beautifully produced by those good folks at nuproject, of Naomi’s talk in Totnes last weekend.



domingo, 27 de março de 2011

Técnicos e especialistas independentes passaram já o acidente de Fukushima para grau 7



Por Sylvestre Huet, 26 de Março (Le Monde)

Depuis ce matin les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima sont refroidis avec de l'eau douce. Une information qui est venue atténuer la tension remontée d’un cran, vendredi, à Fukushima. Comme en témoigne la décision de porter à 30 kilomètres la zone évacuée autour de la centrale nucléaire et l’annonce qu’il y aurait un danger accru au réacteur numéro 3. Mais on apprend également que la Tepco repousse encore la remise en route des systèmes de refroidissement en raison des risques pour les travailleurs intervenant sur le site, notamment sur les réacteurs 1 et 3. C'est une conséquence de l'irradiation, jeudi, de trois techniciens. D'après l'AIEA, la Tepco a annoncé que 17 travailleurs avaient reçu une dose entre 100 et 180 millisieverts. On peut en conclure qu'ils ont été évacués du site.
Dans le même temps, l’Agence de sécurité nucléaire japonaise (la Nisa) annonçait qu’il «est hautement probable que le réacteur 3 de Fukushima Daichi ait été gravement endommagé et rejette une quantité importante de substances radioactives».
Le propos peut sembler étrange car il n’est pas vraiment différent de ce que l’on savait déjà. Mais, alors que les spécialistes français l’assurent depuis plusieurs jours, la Nisa n’avait pas admis que l’enceinte de confinement du réacteur, en acier et béton, fuyait. Une perte d’étanchéité à l’origine de rejets radioactifs continus et non filtrés.
La réelle nouveauté se trouve ailleurs : dans l’hypothèse d’une rupture de la cuve du réacteur. Une rupture non avérée pour l’instant, mais qui pourrait avoir commencé. Pour un point précis de la situation ce matin à 10h, lire ici.
Le scénario qui en découlerait ? Selon Thierry Charles, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), il dépend en grande partie de ce que le corium (le cœur fondu du réacteur) rencontrerait après avoir percé la cuve. D’abord, quelques mètres de vide. Sont-ils plein d’eau ? De vapeur ? Les ingénieurs japonais eux-mêmes ne le savent pas. Puis, 8 mètres de béton, avant la roche.
Que peut-il se passer avec la chute du corium en fusion ? «Cela dépend de sa dispersion, de la quantité
d’eau. Mais le pire scénario, c’est une explosion de vapeur, suivie d’une explosion d’hydrogène
», explique Thierry Charles. Cela pourrait ébranler une nouvelle fois les structures du bâtiment et relâcher des gaz et aérosols radioactifs.
Tout dépend ensuite de ce qui reste de puissance thermique. En attaquant le béton, le corium va se refroidir, mais aussi libérer des gaz inflammables (monoxyde de carbone et hydrogène). S’il se refroidit assez, il va rester coincé dans le béton. Mais s’il lui reste assez de puissance, il va le percer et se retrouver coincé dans la roche qui se trouve en dessous. Le risque est alors de voir les eaux souterraines charrier petit à petit ces matières vers la mer. «Pour l’instant, soulignait hier soir Thierry Charles après avoir appris l'épaisseur exacte du béton du radier (8 mètres), nos calculs favorisent l’hypothèse où le corium reste coincé dans le béton

Reste «l’affaire du plutonium». Les radionucléides «légers» se dispersent sous forme de gaz ou d’aérosols (Xénon, krypton, tellure, iode, césium, technétium, lanthane, strontium…) dans l’atmosphère. Mais qu’en est-il de la matière principale du combustible - uranium et plutonium - et des actinides mineurs (neptunium, américium et curium), atomes plus lourds formés par capture de neutrons ?
Le réacteur numéro 3 comporte plus de plutonium que les autres. Il a été partiellement chargé en MOX, qui en comporte environ 7% (contre 1% dans un combustible UOX en fin de séjour en réacteur). Le plutonium est très chimiotoxique et radiotoxique. Mais, rappelle Thierry Charles, «l’uranium et le plutonium sont lourds. Même à Tchernobyl, où ils étaient poussés par le brasier, ils ne se sont pas dispersés au-delà de 30 km. A Fukushima, c’est un enjeu de contamination important, mais local».
Vendredi midi, ce scénario noir ne semblait pas encore engagé… tout au moins au vu des niveaux de radioactivité mesurés à la porte du site de Fukushima Daichi : 0,2 millisievert par heure, contre 10 au moment des relâchages de vapeur d’eau contaminée les 13 et 14 mars, ou 2 millisieverts lundi dernier.
A court terme, le pire de ce scénario serait une aggravation de la radioactivité sur le site, interdisant d’y continuer les travaux. L’objectif de Tepco est de remettre en marche les circuits de refroidissement des piscines et des réacteurs. Depuis vendredi, les Japonais utilisent enfin de l’eau douce, apportée en grande quantité et stockée sur des barges ancrées à proximité, avec l’aide de l’armée américaine. Les réacteurs numéros 1 et 3 sont passés à ce régime qui va permettre de diminuer la teneur en sel de l’eau. Un sel qui menace vannes, moteurs, tuyaux… Le réacteur numéro 2 vient de passer à l’eau douce ce samedi matin.
Mais si la lumière est revenue dans les salles de contrôle, la remise en route des systèmes de refroidissement se heurte à la dévastation du site. Il faut vérifier les armoires électriques, les connexions, les pompes, les moteurs afin que la tentative de les redémarrer ne fasse pas «sauter les plombs partout en déclenchant des courts-circuits» et ne ruine tout espoir de stabiliser les réacteurs. Tepco, après avoir plusieurs fois annoncé la mise en route des systèmes, ne donne plus de délais. Et l'irradiation de trois techniciens jeudi vient encore retarder les opérations.

Opacité et transparence...
Opacité complète d’un côté, transparence de l’autre. C’est l’étrange pas de deux que dansent les Japonais - gouvernement, Tepco, Autorité de sûreté nucléaire (Nisa) - depuis le début de la catastrophe de Fukushima.
Les informations officielles japonaises sur la radioactivité dégagée par les réacteurs dévastés de la centrale de Fukushima sont-elles sincères et exactes ? A cette question, la blogosphère et les internautes répondent souvent non. Au mieux «on» nous ment pour cacher la vérité. Et tout cela fait partie d’un complot nucléariste international.
De nombreux signes montrent pourtant que, sur ce plan au moins, Fukushima est l’anti-Tchernobyl. 
Julien Collet, directeur environnement et situation d’urgence à l’Autorité de sûreté nucléaire, explique : «Les Japonais nous donnent accès en temps réel à plusieurs balises du site de Fukushima via leur intranet de crise - Speedi - qui permet d’échanger de l’information en continu. Nous y accédons via l’agent de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) à Tokyo, en accord avec eux. Je ne vois pas comment ils pourraient truquer ces données.» C’est d’ailleurs à partir de ces enregistrements et autres informations sur l’état des réacteurs que les ingénieurs américains, allemands ou britanniques confrontent chaque jour en téléconférence leurs analyses de l’accident et de ses développements. L’exploitant des centrales, Tepco, annonce ses relâchements volontaires et  révèle le contenu exact, en atomes radioactifs, de la flaque d’eau qui a irradié jeudi trois techniciens.
D’autres sources d’informations indépendantes confortent la sincérité et la véracité des niveaux de radioactivité officiels. Les premières sont venues des balises des gros instruments de physique de Tsukuba, près de Tokyo (lire ici une note du 16 mars sur les mesures près d'un synchrotron). Elles mesurent, en continu, la radioactivité dans l’environnement. Elles sont gérées par des physiciens compétents en radioprotection. Et leurs mesures sont affichées en temps réel sur le Net.
Ainsi, hier à 10 h 19, une balise de l’accélérateur de particules KEK affichait 0,23 microsievert par heure. Contre une radioactivité naturelle de 0,07 à 0,09 microsievert par heure. A la même heure, la balise Teleray, installée sur le toit de l’ambassade de France à Tokyo, affichait «0,13 microsievert par heure», affirme Julien Collet.
Les mesures de radioactivité en France ou en Scandinavie, effectuées par des ONG, telle la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), ainsi que les services officiels, lors du passage de la contamination de Fukushima, ont convergé avec les annonces japonaises. Et conforté la modélisation de l’émission faite par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Cette transparence permet une bonne évaluation des risques. Ils seraient nuls en Europe ou en Amérique. Ils exigent des précautions au Japon : interdiction de récolter certains légumes dans quatre régions autour de la centrale et restriction d’usage de l’eau potable pour les enfants à Tokyo ou dans d'autres villes à chaque fois que les normes sont dépassés. Ils existent surtout pour les équipes qui tentent de reprendre le contrôle de la centrale.
En revanche, l’opacité règne sur la stratégie conduite pour venir à bout de l’accident et sur les raisons qui  ont empêché une arrivée plus rapide sur le site des moyens de lutte des pompiers ou d’un câble haute tension. Aucune information, non plus, à propos d’un éventuel «plan B», si la radioactivité grimpait au-delà
du supportable. Rien ne laisse entrevoir qu’on préparerait l’évacuation des personnes (plus d’un million) qui habitent entre 30 et 70 km autour de la centrale. Une procédure qui pourrait devenir nécessaire si le panache devenait plus dense et que les vents le poussaient vers l’Est.
Thierry Charles, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), s’en étonne : «Si on avait à faire face à un tel accident, nous serions plutôt heureux de voir nos collègues réaliser des calculs, des simulations d’évolutions, proposer des stratégies.» Mais voilà, il semble que de proposer son aide serait toujours vécu comme un «affront» par les Japonais.
Pourtant, le déroulement de l’accident fait douter de  la capacité d’anticipation des équipes de crise de Tepco et de la Nisa, submergées par l’ampleur des destructions et le nombre des urgences.
Concentrées sur les réacteurs, elles n’ont pas vu monter la menace explosive de l’hydrogène au-dessus des piscines. Or, il aurait été possible, en perçant le toit des bâtiments, d’éviter ces explosions. Des échanges avec les équipes américaines, françaises ou allemandes auraient peut-être permis d'anticiper ce risque et de l'éviter. Il aurait aussi fallu lancer, dès le début, un appel à l’aide massif, en logistique, eau douce et matériel électrique.
Dans cette catastrophe en cours, de nombreux mystères demeurent.

sábado, 26 de março de 2011

A pegada hídrica aumentou no planeta. Portugal está entre os países que mais água gastam por habitante

Esta semana comemorou-se o Dia Mundial da Água (22 de Março) , instituído pela Organização das Nações Unidas (ONU) e que este ano tem o tema "Responder ao desafio urbano". O objectivo passa por calcular quanto vale, em consumo de água, a folha de papel que segura nas mãos neste momento. Ou a chávena de café que bebemos ao pequeno-almoço, a carne que consumimos, ou a roupa que vestimos. Em 2011, o objectivo deste dia é alertar para as consequências do crescimento das cidades e da industrialização e para as incertezas provocadas pelas mudanças climáticas.

A chamada de atenção é para os governos, para as organizações e as instituições, mas é também para as comunidades e para o indivíduo. Uma chávena de café num restaurante envolve um gasto de água na ordem dos 140 litros, se incluirmos a sua produção. Um quilo de carne exige 16 mil litros de água e uma simples T-shirt de algodão exige um consumo de 2 mil litros de água.

O recurso é escasso e a pegada hídrica aumenta de dia para dia. Portugal encontra-se entre os países que se apresentam com a pegada hídrica mais elevada por habitante, ocupando o sexto lugar entre um total de 140, diz o "Relatório Planeta Vivo 2008", da WWF - World Wild Fund for Nature, que tem os EUA à cabeça. Ao lado de Portugal estão quatro países da região mediterrânica - Grécia, Itália, Espanha e Chipre. O documento demonstra que o uso insustentável da água é um problema crescente e "o declínio dos ecossistemas hídricos é mais acentuado que o declínio da biodiversidade marítima e terrestre". Os responsáveis? O aumento das captações de água para a agricultura e o abastecimento urbano, as políticas de gestão da água e a perda de habitats devido à urbanização e à construção de infra-estruturas. Ao contrário do que possa parecer, a ideia não é proibir a produção de café, de alimentos ou de vestuário, sublinha Luís Silva, um dos responsáveis pela WWF Portugal.

"De que forma a economia sustentável pode ser mais competitiva?" Luís Silva acha que a questão é o ponto de partida para que a pegada hídrica comece a regredir. Por outro lado, "o Plano Nacional da Água, que devia ter sido terminado em 2010, ainda está atrasado", explica Francisco Ferreira, da Quercus, acrescentando que "não foi implementada nenhuma medida".

Esta é uma das razões para a ONU trazer o tema para debaixo de fogo. A ideia é responder ao desafio urbano, incentivar os governos e cada pessoa a participar activamente na procura de uma solução para o desafio da gestão da água. Há um ano, Ban-Ki-Moon dizia que "a água é o elo que une todos os seres vivos do planeta e está directamente ligada aos objectivos da ONU". Hoje, a importância da água doce e da sustentabilidade vai estar no centro do dia.

Uma folha de papel vale 10 litros de água. Neste momento, entre os seus dedos, tem 480 litros de água. E ainda falta contar com a tinta. [Fonte: I Online]

David Gallo mostra surpresas subaquáticas



David Gallo mostra impressionantes gravações de incríveis criaturas marinhas, incluindo uma sépia que muda de cor, um polvo perfeitamente camuflado e uma espetáculo de luzes neon digno de Times Square, de peixes que vivem nas profundidades mais escuras do oceano.

About David Gallo

A pioneer in ocean exploration, David Gallo is an enthusiastic ambassador between the sea and those of us on dry land. Full bio and more links

quinta-feira, 24 de março de 2011

Uma paz de pausa, uma pausa cheia de paz (dia mundial da água com arte)



Bubble-smith Sterling Johnson on Stinson Beach
Canon 550D T2i test footage music by incompetech.com

quarta-feira, 23 de março de 2011

Gapminder



Quem ainda não conhece o trabalho do Prof Hans Rosling, concerteza vira fã e não prescindirá de usar este software nas aulas ou em formação. Os seus mapas permitem visualizar os dados de vários índices mundiais como a população e emissão de CO2 por pessoa em cada país (abaixo). É possível ver a evolução desses dados por ano com previsão até 2030. Vale a pena dar uma olhada e treinar!


Claro que usar estes vídeos e instrumentos jamais podem vir descontextualizados de uma reflexão crítica.

terça-feira, 22 de março de 2011

Dia Mundial da Água


O Dia Mundial da Água celebra-se anualmente a 22 de março.

A data visa alertar as populações e os governos para a urgente necessidade de preservação e poupança deste recurso natural tão valioso.

A gestão dos recursos de água tem impacto em vários setores, nomeadamente na saúde, produção de alimentos, energia, abastecimento doméstico e sanitário, indústria e sustentabilidade ambiental.

As alterações climáticas provocam graves impactos nos recursos de água. Alterações atmosféricas como tempestades, períodos de seca, chuva e frio afetam a quantidade de água disponível e colocam em risco os ecossistemas que asseguram a qualidade da água.
Origem da data

A comemoração surgiu no âmbito da Conferência das Nações Unidas sobre Desenvolvimento e Ambiente que decorreu na cidade brasileira do Rio de Janeiro, em 1992. Os países foram convidados a celebrar o Dia Mundial da Água e a implementar medidas com vista à poupança deste recurso, promovendo a sua sustentabilidade.

Documentos
Resolução 47/193 | Assembleia Geral das Nações Unidas DESCARREGAR

Relatório Brundtland – Nosso Futuro Comum (1987)


Em 1983 foi criada pela Assembléia Geral da ONU, a Comissão Mundial sobre o Meio Ambiente e Desenvolvimento - CMMAD, que foi presidida por Gro Harlem Brundtland, na época primeira-ministra da Noruega e Mansour Khalid, daí o nome final do documento. A comissão foi criada em 1983, após uma avaliação dos 10 anos da Conferência de Estocolmo, com o objetivo de promover audiências em todo o mundo e produzir um resultado formal das discussões.

O trabalho surgido dessa Comissão, em 1987, o documento Our Common Future (Nosso Futuro Comum) ou, como é bastante conhecido, Relatório Brundtland, apresentou um novo olhar sobre o desenvolvimento, definindo-o como o processo que “satisfaz as necessidades presentes, sem comprometer a capacidade das gerações futuras de suprir suas próprias necessidades”. É a partir daí que o conceito de desenvolvimento sustentável passa a ficar conhecido.

Elaborado pela Comissão Mundial sobre o Meio Ambiente e Desenvolvimento, o Relatório Brundtland aponta para a incompatibilidade entre desenvolvimento sustentável e os padrões de produção e consumo, trazendo à tona mais uma vez a necessidade de uma nova relação “ser humano-meio ambiente”. Ao mesmo tempo, esse modelo não sugere a estagnação do crescimento econômico, mas sim essa conciliação com as questões ambientais e sociais.

O documento enfatizou problemas ambientais, como o aquecimento global e a destruição da camada de ozonio (conceitos novos para a época), e expressou preocupação em relação ao fato de a velocidade das mudanças estar excedendo a capacidade das disciplinas científicas e de nossas habilidades de avaliar e propor soluções.

Soluções

Entre as medidas apontadas pelo relatório, constam soluções, como:
  • diminuição do consumo de energia;
  • limitação do crescimento populacional;
  • garantia de recursos básicos (água, alimentos, energia) a longo prazo;
  • preservação da biodiversidade e dos ecossistemas;
  • diminuição do consumo de energia e desenvolvimento de tecnologias com uso de fontes energéticas renováveis;
  • aumento da produção industrial nos países não-industrializados com base em tecnologias ecologicamente adaptadas;
  • controle da urbanização desordenada e integração entre campo e cidades menores;
  • atendimento das necessidades básicas (saúde, escola, moradia);
  • o desenvolvimento de tecnologias para uso de fontes energéticas renováveis e o aumento da produção industrial nos países não-industrializados com base em tecnologias ecologicamente adaptadas.
Metas

No âmbito internacional, as metas propostas são:
  • banimento das guerras;
  • proteção dos ecossistemas supra-nacionais como a Antártica, oceanos, etc, pela comunidade internacional;
  • implantação de um programa de desenvolvimento sustentável pela Organização das Nações Unidas (ONU).
  • adoção da estratégia de desenvolvimento sustentável pelas organizações de desenvolvimento (órgãos e instituições internacionais de financiamento).
Medidas para implantação de um Programa de Desenvolvimento Sustentável

Algumas outras medidas para a implantação de um programa minimamente adequado de desenvolvimento sustentável são:
  • uso de novos materiais na construção;
  • reestruturação da distribuição de zonas residenciais e industriais;
  • aproveitamento e consumo de fontes alternativas de energia, como a solar, a eólica e a geotérmica;
  • reciclagem de materiais reaproveitáveis;
  • consumo racional de água e de alimentos;
  • redução do uso de produtos químicos prejudiciais à saúde na produção de alimentos.
A médica norueguesa Gro Harlem Brundtland, que à frente da Comissão Mundial de Meio Ambiente e Desenvolvimento das Nações Unidas coordenou a elaboração do documento, diz que a humanidade está a avançar. Mas ainda está longe de fazer o que é necessário e a realidade impõe, de maneira contundente, a cooperação internacional.

“Num mundo globalizado, estamos todos interconectados. Os ricos estão vulneráveis às ameaças contra os pobres e os fortes, vulneráveis aos perigos que atingem os fracos”.

Nesse cenário, ela preconiza o estabelecimento de um novo consenso de segurança.

“Não haverá paz global sem direitos humanos, desenvolvimento sustentável e redução das distâncias entre os ricos e os pobres. Nosso Futuro Comum depende do entendimento e do senso de responsabilidade em relação ao direito de oportunidade para todos“.

Relatório (pdf)

Vídeos

segunda-feira, 21 de março de 2011

Bem-vinda Primárvore


Primavera
Como água de cerejas
Espaço de sol aberto em azul
nas pedras, nos troncos, em peito aberto e nú
luz vermelha de morangos
e rebentos de andorinhas pelos céus
Primárvore
Poema de folhas
Árvores que se estendem

em rios de montanha
rolando entre rochas e peixes
e amaciam a sede.


João Soares, 21 de Março (Dia da Poesia e da Árvore)

Música: Susumu Yokota -Cherry Blossom

domingo, 20 de março de 2011

Tempo poético: Aurora Boreal

Aurora boreal



Tenho quarenta janelas nas paredes do meu quarto. 
Sem vidros nem bambinelas posso ver através delas o mundo em que me reparto. 
Por uma entra a luz do Sol, por outra a luz do luar, 
por outra a luz das estrelas e o amor dos homens, e o tédio, que andam no céu a rolar.




Por esta entra a Via Láctea como um
vapor de algodão,
por aquela a luz dos homens,
pela outra a escuridão. Pela maior entra o espanto, pela menor a certeza,
pela da frente a beleza que inunda de canto a canto. 
Pela quadrada entra a esperança de quatro lados iguais, quatro arestas, quatro vértices, quatro pontos cardeais 
Pela redonda entra o sonho, que as vigias são redondas, e o sonho afaga e embala à semelhança das ondas.




Por além entra a tristeza,
por aquela entra a saudade,
e o desejo, e a humildade,
e o silêncio, e a surpresa,
e o medo, e a melancolia, e essa fome
sem remédio
a que se chama poesia, e a inocência,
e a bondade,
e a dor própria, e a dor
alheia, e a paixão que se incendeia,
e a viuvez, e a piedade,

e o grande pássaro branco, e o grande
pássaro negro que se olham obliquamente, arrepiados de medo,
todos os risos e choros, todas as fomes e sedes,
tudo alonga a sua sombra nas minhas
quatro paredes. 
Oh! janelas do meu quarto, quem vos pudesse rasgar!
Com tanta janela aberta
falta-me a luz e o ar.
António Gedeão

sexta-feira, 18 de março de 2011

Efeitos do plutónio na saúde

Foto: Washington Closure Hanford
Frascos com Plutónio, datado de 1944
Por Arjun Makhijani

O plutónio-239 é uma substância cancerígena muito perigoso, que pode também ser usado para fabricar armas nucleares. Esta combinação de propriedades a torna uma das substâncias mais perigosas.  O plutónio-239, durante a sua presença em apenas quantidades vestigiais na natureza, tem sido feito em grandes quantidades em ambos os programas militares e comerciais nos últimos 50 anos. Outros mais cancerígenos radioactivos até existem, como o rádio-226, mas ao contrário de plutónio-239 não pode ser usado para fabricar armas nucleares, ou não estão disponíveis em quantidade. 
Urânio altamente enriquecido (HEU) também pode ser usado para fabricar armas nucleares, mas é aproximadamente mil vezes mais radioativo que o plutônio-239.O perigo é agravado pelo fato de que o plutónio-239 é relativamente difícil de detectar, uma vez que está fora do seguro, instalações bem instrumentado, ou desde que tenha sido incorporado no corpo.Isto porque as suas emissões de raios gama, que fornecem o método mais simples de detecção de radionuclídeos, são relativamente fracos.

A principal propriedade cancerígena do plutónio-239 é oriundo da radiação alfa energética que emite.  As partículas alfa, sendo pesada, a transferência de sua energia para outros átomos e moléculas dentro de colisões menos do que os elétrons muito mais leves que são o principal meio de os danos da radiação de gama e radiação beta. partículas alfa uma viagem apenas de curta distância dentro de um tecido vivo, repetidamente, bombardeando as células e os tecidos próximos. Isso resulta em muito mais dano biológico para a mesma quantidade de energia depositada no tecido vivo.  

A eficácia relativa dos vários tipos de radiação em causar dano biológico é conhecido como "relativa eficácia biológica" (RBE). Isso varia de acordo com o tipo de radiação, a sua energia, e o órgão do corpo a ser irradiada.  Um simples fator, chamado fator de qualidade, é usado para indicar o risco relativo de alfa, beta, gama e radiação de nêutrons para fins regulamentares.  A Comissão Internacional de Proteção Radiológica recomenda atualmente o uso de um fator de qualidade de 20 para radiação alfa em relação à radiação gama.

Uma vez no corpo, o plutónio-239 é preferencialmente depositado em tecidos moles, nomeadamente o fígado, sobre superfícies ósseas, na medula óssea e em outras áreas não-calcificado do osso, bem como as áreas do osso que não contêm cartilagem. Deposição na medula óssea podem ter um efeito particularmente nocivos sobre a formação do sangue que ocorre lá.  Em contrapartida, o rádio-226, outro emissor alfa, é quimicamente semelhante ao cálcio e assim torna-se depositados nas áreas de calcificação dos ossos.

Quando é fora do corpo, plutónio-239 é menos perigosa do que as fontes de radiação gama. Como as partículas alfa transferem a sua energia a uma curta distância, o plutônio-239 perto de depósitos de corpo essencialmente toda a sua energia na camada exterior da pele morta, que não causa danos biológicos.

Os raios gama emitidos por  plutónio-239 penetram no corpo, mas como esses são relativamente poucos e fracos, uma considerável quantidade de plutônio-239 seria necessário para produzir doses substanciais de radiação gama.  Assim, plutônio-239 podem ser transportados com o mínimo de proteção, sem o perigo de graves efeitos imediatos radiológica. O maior perigo para a saúde de plutónio-239 é de inalação, especialmente quando se está sob a forma comum de insolúvel óxido de plutónio-239.
Outro perigo é a absorção de plutónio para a corrente sanguínea através de cortes e abrasões. O risco de absorção pelo organismo através da ingestão é geralmente muito menor do que o da inalação, porque plutónio não é facilmente absorvida pelas paredes intestinais, e assim a maioria deles será eliminado.
O tipo de dano que o plutónio-239 e inflige a probabilidade com que produz danos que dependem do modo de incorporação de plutónio para o corpo, a forma química do plutónio e do tamanho da partícula. Os modos habituais de integração para os membros do público são a inalação ou ingestão. Incorporação através dos cortes é um perigo principalmente para os trabalhadores e para o pessoal que participa no programa de testes nucleares atmosféricos.


Mais leituras:

quinta-feira, 17 de março de 2011

Dia Mundial do Sono




O Dia Mundial do Sono observa-se a 17 de março.

O Dia Mundial do Sono é uma iniciativa da Associação Mundial de Medicina do Sono (World Association of Sleep Medicine) que se comemora anualmente em cerca de 75 países do mundo e que chama a atenção para a importância do sono regular diário. O seu objetivo é celebrar o sono e diminuir os problemas relacionados com a privação do sono existentes na sociedade.

Em Portugal realizam-se colóquios e campanhas de divulgação sobre a importância do sono.

Privação do sono

A privação do sono tem impacto na saúde e bem-estar da pessoa. Quem dorme mal tem mais propensão a desenvolver doenças cardiovasculares, obesidade, hipertensão, diabetes, cancro, Alzheimer ou doenças psiquiátricas.

Não dormir o necessário afeta o raciocínio, a concentração e a memorização da pessoa, que está mais suscetível a cometer lapsos como esquecimentos ou distrações, ou a sofrer acidentes de viação. Irritabilidade e mudanças de humor bruscas são também observáveis em pessoas que dormem mal.

45% da população mundial é afetada por distúrbios de sono. De acordo com a Associação Mundial de Medicina do Sono, 21% dos adultos dorme menos de seis horas por dia. Estima-se que 25% dos portugueses sofre de insónia crónica, com especial incidência nas mulheres e idosos.


Três factores importantes para um sono de qualidade:
Duração: a duração do sono deve ser suficiente para repousar e estar alerta no dia seguinte.
Ciclos de sono: devem ser contínuos, sem interrupção.
Profundidade: o sono deve ser profundo o suficiente para ser reparador.

10 mandamentos do sono (adultos)
  1. Fixar a hora de dormir e de despertar.
  2. Se tem por hábito fazer a sesta, não exceda os 45 minutos de sono.
  3. Evitar a ingestão de álcool quatro horas antes de deitar e não fume.
  4. Evite cafeína seis horas antes de deitar. Isto inclui café, chá e refrigerantes e chocolate.
  5. Evite alimentos picantes ou açucarados quatro horas antes de deitar. Um lanche leve antes de dormir é aceitável.
  6. Praticar exercício regularmente, mas nunca antes de dormir.
  7. Use roupa de cama confortável.
  8. Encontre uma temperatura confortável para dormir e mantenha o quarto bem ventilado.
  9. Bloqueie todo o ruído perturbador e elimine o máximo de luz possível.
  10. Não use a cama como escritório, sala de trabalho ou lazer.
10 mandamentos do sono (crianças até aos 12 anos)
  1. A hora de deitar deve ser sempre a mesma e, de preferência, nunca depois das 21h30.
  2. Ter uma rotina de sestas apropriada à idade.
  3. Estabelecer uma rotina de dormir.
  4. Torne o quarto do seu filho propício para o sono: fresco, escuro e silencioso.
  5. Incentive seu filho a dormir sozinho.
  6. Evite luz intensa na hora de dormir e durante a noite, aumente a exposição à luz da manhã.
  7. Evite refeições pesadas e exercícios vigorosos perto da hora de dormir.
  8. Mantenha todos os aparelhos electrónicos, incluindo televisores, computadores e telemóveis fora do quarto e limite o uso destes aparelhos antes de deitar.
  9. Evite a cafeína incluída em muitos refrigerantes, café e chás (ice tea, por exemplo).
  10. Mantenha uma rotina diária regular, incluindo a hora das refeições.
Para mais informações, consulte:

quarta-feira, 16 de março de 2011

Não, não há engano- Shahrokh Moshkin Ghalam- é iraniano


"Sohrab e Gordafarid" é inspirado no Shahnameh (Livro dos Reis), uma interpretação magistral de história nacional do Irão em verso por Ferdowsi. Sohrab nasce de uma noite de amor entre o grande herói persa Rostam e Tahmineh princesa, filha do rei de Samangan. Buscando seu pai, Sohrab vai para a Pérsia. Embora ainda jovem, ele já tem a reputação de um grande herói, levando o terror ao coração dos seus adversários, que tentam impedi-lo de chegar ao seu destino. Gordafarid, uma moça jovem guerreiro, disfarçada sob a armadura de um homem, desafios Sohrab. Durante a batalha, Sohrab usa sua lança para jogar capacete Goradafarid para o chão. Sua coragem e patriotismo impressionar Sohrab e tocar seu coração.

terça-feira, 15 de março de 2011

35 anos depois de Ferrel, Península Ibérica exige o fim da energia nuclear

Reservas mundiais de urânio - curiosamente as maiores reservas localizam-se nos países da Commonwealth (Canadá, Nígéria e Austrália= Citigroup, Barklays, etc), ex-URSS,  Brasil e África do Sul.



Há um factor argumento mentiroso a circular entre os mercantilistas: é o da "energia verde proporcionada pelo neo-nuclear"...e tal como muitos cidadãos, menos esclarecidos, vão no conto do vigário...e esta má educação dos mercados pode/irá conduzir a gerações expostas a elevado níveis de radioactividade não natural, que não dá postos de trabalho a médio prazo, é altamente cara e um tempo de vida muito limitado, produtora de lixo radioactivo, indústria associada à corrida pelo armamento e poderio nuclear, além de que a mineração de minerais radioactivos não é renovável. Se é bolsista, accionista de empresas do ramo energético informe-se primeiro.

Comunicado Conjunto da AZU, Campo Aberto, Colectivo Casa Viva, Ecologistas en Acción, GAIA, PAGAN - Plataforma Anti-Guerra Anti-NATO e Quercus

Lisboa, Porto, Madrid

15 de Março de 2011

Há 35 anos atrás, a população de Ferrel marchou contra a construção da primeira central nuclear em Portugal e estabeleceu um marco na rejeição do nuclear em Portugal. Também em Espanha, nos anos 70, fortes mobilizações anti-nucleares conseguiram impedir 10 dos 25 projectos planeados. Contudo, o acidente de Fukushima veio relembrar que os perigos da energia nuclear não conhecem fronteiras. Organizações portuguesas e espanholas reclamam agora o encerramento de todas as centrais nucleares em Espanha.
A situação nuclear no Japão

No passado dia 11 de Março, o Japão foi devastado por um sismo de magnitude 9,0 graus na escala de Richter e consequente tsunami. Para além da significativa perda de vidas humanas e de bens, as consequências podem ser ainda mais graves devido a problemas registados nas centrais nucleares.Esta situação expõe as fragilidades e os riscos associados ao uso da energia nuclear de fissão, não obstante o enorme investimento feito em segurança e o discurso tecnocrata de que tudo é controlável.

Vários especialistas consideram já este como o segundo maior incidente nuclear da história e não excluem a hipótese de ultrapassar a gravidade de Chernobil. Há neste momento vários reactores em risco de fusão do núcleo e já ocorreram várias fugas de compostos altamente radioactivas. Uma catástrofe ecológica e social é, neste momento, uma forte possibilidade. A gravidade da catástrofe, não só para o Japão, como também para os países vizinhos, será ditada pelo que se venha a passar com os reactores (que continuam a constituir uma incógnita para os especialistas), bem como pela direcção dos ventos que transportam as nuvens radioactivas.
Portugal disse não ao nuclear em Ferrel, há 35 anos

Em 1976 ainda não tinham ocorrido os acidentes nucleares mais graves da história: Three Mile Island (1979), Chernobyl (1986) e Fukushima (2011). Tal não impediu a população de Ferrel (localidade situada numa zona de sismicidade elevada, no concelho de Peniche) de marchar contra a construção de uma central nuclear na sua terra, a 15 de Março de 1976.

Também em Espanha se geraram fortes mobilizações anti-nucleares , que conseguiram impedir a construção de 15 centrais nucleares no território espanhol. Como resultado, apenas entraram em funcionamento 10 reactores nucleares dos 25 planeados. Destes dez, um deles foi encerrado após o acidente de Vandellós em 1979 e a de Zorita encerrou em Junho de 2004.

35 anos depois, é tempo de reavaliar as unidades que se construiram por toda a Europa e, em particular na Península Ibérica, onde Espanha conta com 6 centrais nucleares (8 reactores) em operação, duas delas (Sta. María Garoña, perto de Burgos e Cofrentes, perto de Valência), utilizando a mesma tecnologia (BWR) que a central de Fukushima. A Central Nuclear de Almaraz, junto ao Tejo e a 100km da fronteira portuguesa, já ultrapassou o período previsto de funcionamento e há alguns meses foi decidido prolongar em 10 anos o seu período de actividade. Este é mais um factor de preocupação para Espanha e para Portugal. Em caso de um grave acidente nuclear, os impactos dificilmente ficarão contidos nas fronteiras espanholas.
Pedimos o encerramento faseado das centrais nucleares espanholas.

A energia nuclear é prescindível em Espanha, dado que este país exporta energia eléctrica a todos os seus países vizinhos, incluindo França. A electricidade produzida pelas nucleares pode substituir-se por medidas de poupança e eficiência e por um forte apoio às energias renováveis. Desta forma poderia libertar-se a Península Ibérica do risco que constitui o funcionamento do 8 reactores nucleares, eliminando a possibilidade de desastres com o de Fukushima, no Japão.

Além do mais, evita-se a necessidade de gestão de resíduos radioactivos que venham a ser produzidos. Actualmente há cerca de 3500 toneladas de resíduos de alta actividade, que chegariam a 7000 Tm. Com o encerramento faseado das nucleares, o volume de resíduos nucleares seria convenientemente reduzido.

Se queremos uma sociedade sustentável, não podemos apostar em formas de produzir energia que possam pôr em causa as gerações presentes e as futuras, seja através da exploração do urânio, da ocorrência de acidentes ou através do legado futuro em termos de desmantelamento e deposição final dos resíduos nucleares.

Esperamos que a situação se resolva sem danos significativos para as pessoas e para o ambiente, mas o aviso é claro e não pode deixar de ser ouvido por todos aqueles que desejam uma sociedade sustentável e com futuro. As organizações subscritoras deste comunicado, apelam, por isso, ao encerramento de todas as centrais nucleares em Espanha.
Para mais informações:

AZU - António Eloy: +351 919289390

Ecologistas en Acción - Javier González (Área de Energía): +34 679 27 99 31

Francisco Castejón (Campaña Antinuclear): +34 639 10 42 33

GAIA - Gualter Barbas Baptista: +351 919090807

Quercus - Susana Fonseca: +351 937788471

segunda-feira, 14 de março de 2011

Última hora: artigo excelente Post Nuclear Japan, Pre Disaster United States

 
Maps of Nuclear Power Reactors: WORLD MAP (clicar aqui para ver de forma interactiva)

 Post Nuclear Japan, Pre Disaster United States, por Michael Collins (about the author)
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The Japanese disaster at Fukushima I is a human tragedy of striking proportions.  As many as ten thousand citizens may be dead in the general catastrophe, with many more at risk for radiation poisoning at levels yet to be determined.  The fact that Japan is a highly organized and wealthy nation in no way diminishes the intensity of the losses and pain experienced by the victims.  (Image)
Political and economic implications will emerge rapidly.  As the whole world watches, the Japanese experience creates windows of opportunity to learn how to avert future meltdowns at nuclear ticking time bombs placed throughout Europe, the United States, India, and China.

Events have overwhelmed the highly professional Japanese bureaucracy.  In a late Saturday night report by CNN, the chief cabinet minister said that he presumed that there was a nuclear meltdown in reactors one and two, with three on the way.  A nuclear regulatory official hedged by referring to the "possibility" of a meltdown, which he said could not be confirmed since workers couldn't get close enough to see.  The same regulatory official told CNN,
"We have some confidence, to some extent, to make the situation to be stable status," he said. "We actually have very good confidence that we will resolve this." March 12
Experts outside the government referred to the situation as desperate given the use of saltwater as a last resort for cooling the nuclear material.
Japanese Energy and Economic Disruption
Eighty percent of Japanese energy relies on imports.  Nuclear plants provide about 30% of the electric production for the industrial base.  The loss of the Fukushima I plant, for example reduces the nuclear output by 10%, just for starters.  It also derails the big plans Japan has for nuclear power through 2050.  Over 60% of domestic needs will be met by a robust nuclear program according to one optimistic estimate.
The following graph shows the contributions electrical production:

Assume a 20% loss of nuclear power production with the elimination of Fukushima's 10% contribution and other reactors that may go offline due to preemptive safety precautions.  Japan faces a near term energy shortage.  The loss of 20% of nuclear production, for example, could translate into a 6% percent reduction of overall electric production.  Hydroelectric and renewables are not capable of rising to the occasion as replacements.  That leaves thermal/fossil plants.  More imports and more pollution will go hand in hand for the next few years.  Japan will pay much more attention to the Middle East, the source of 90% crude oil imports, with less focus on planned  spread of nuclear plants.
This is speculation.  The situation may be much worse.  One thing is certain. The government regulator's confidence that "we will resolve this" seems far-fetched at best.
The damage to plant, equipment, and infrastructure led to the shut down of several automobile plants.  United States exporters will feel the impact of lower Japanese corporate revenues.  China, Japan's top trading partner, may well see the loss of investment and export opportunities.  In addition, China may have a new competitor for crude oil due to the disruption to Japan's overall energy supply system.
Still mired in the great stagnation since 1985, healthcare costs, rebuilding requirements, and the implosion of energy production  in the Fukushima Prefecture will hit the domestic economy very hard in short order.

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domingo, 13 de março de 2011

Nuclear em Portugal? Não, mais do que nunca

A seguir transcrevo o comunicado da Campo Aberto, mas antes refiro-me também a Espanha.O El País relata que a central nuclear de Fukushima é idêntica à de Garoña, perto de Burgos. Como é alertado por Gualter Baptista, apesar de não tão próxima como a central de Almaraz, um acidente em tal central teria também muito provavelmente efeitos no território português.
Há 35 anos que contestamos o nuclear, que defendemos a eficiência energética e o incremento das energias alternativas, sem recorrer a barragens.
Para além dos acidentes referidos neste comunicado, não esquecer que a 28 de Março faz 32 anos que  a estação nuclear Three Mile Island, Pensilvânia, Estados Unidos fundiu parcialmente o reactor e consequente  libertação de radioactividade.

Comunicado da Campo Aberto a propósito do acidente nuclear de Fukushima, no Japão e comemoração da manifiestação em Ferrel

À enorme tragédia que já era o sismo e tsunami ocorrido há poucos dias no Japão, veio somar-se a perigosa situação desencadeada na central nuclear de Fukushima, ao norte de Tóquio (e, em menor escala, noutras centrais). Todos desejamos que os danos sejam o mais possível controlados e contidos. Infelizmente, a situação parece estar a agravar-se. Seja como for, este é já o acidente nuclear mais grave desde a explosão de 1986 em Chernobil (Ucrânia).
Nos últimos anos, é recorrente em Portugal, por parte de um lóbi bem organizado e com interesses ligados à poderosa indústria nuclear francesa, a tentativa de investir de uma pretensa respeitabilidade a produção de energia em centrais nucleares, tentando assim fazer passar por actual uma tecnologia já várias vezes rejeitada com clareza pelo País.
A Campo Aberto, inserindo-se na tradição inequívoca (que remonta aos anos 1970) do movimento ecológico universal e do movimento ecológico e ambiental português, tem desde a sua fundação em 2000 tomado posição clara ao lado do movimento antinuclear e a favor das energias verdadeiramente alternativas e de baixo impacto. Em 2006, a Campo Aberto teve mesmo um papel muito activo na comemoração dos 30 anos da recusa, pelo povo de Ferrel (Peniche), da suposta primeira central nuclear portuguesa. Que, felizmente, nunca saiu do papel – e que nunca de lá deverá sair.
Uma das falsidades que nos têm querido impingir é a suposta segurança das centrais nucleares. O acidente de Fukushima é apenas mais um indício, dos numerosos existentes, de que se trata tão só de uma falsidade. Se, em regiões sísmicas como as do Japão (ou o sul de Portugal?) é mais evidente a loucura de recorrer a centrais nucleares, elas comportaram desde sempre, e continuam a comportar, seja qual for a região onde se instalem, riscos intoleráveis das mais diversas ordens.
Embora haja diferenças, inclusive em matéria de segurança, entre as sucessivas gerações de reactores, trata-se de uma tecnologia, como todas, falível. Só que nenhuma outra, em caso de falha grave, sempre possível, comporta consequências de tal magnitude e escala. Sair do nuclear, reclama-se em voz bem alta em França, em Espanha e na Alemanha. Nem sequer entrar nele em Portugal, é a única atitude à altura do perigo em causa.
Em 26 de Abril próximo terão decorrido 25 anos sobre o acidente de Chernobil. Decorrem também este ano, a 15 de Março, 35 anos sobre a rejeição do nuclear pela aldeia portuguesa de Ferrel. Momento oportuno para repetir: Nuclear em Portugal? Não, mais do que nunca.

sábado, 12 de março de 2011

Fukushima- o Titanic de uma era ?



Chernobyl começou por aqui...Dentro de poucas horas saberemos (infelizmente) más notícias.
A comunicação social ainda está um pouco confusa...mas 
 

Explosão em central nuclear no Japão

12.03.2011  Por PÚBLICO
Courier Mail
A central nuclear de Fukushima I sofreu hoje uma enorme explosão, mostrou a televisão pública NHK, depois do sismo de ontem de 8,9 graus na escala de Richter ter abalado a costa nordeste do Japão.
O que é importante é saber onde foi a explosão”, disse Paddy Regan, físico nuclear da Universidade Surrey contactado pela Reuters. “Não se percebe o que explodiu. O grande problema é se a cuba de pressão do reactor nuclear [onde está o combustível nuclear] tiver explodido, mas não parece ser isso que rebentou.”

O que aconteceu no desastre de Chernobyl foi justamente o rebentamento desta peça. Robin Grimes, professor de física de materiais do Imperial College de Londres disse à Reuters que o que parece ter acontecido foi uma libertação de pressão da parte mais externa do reactor. “Parece que os geradores, apesar de terem começado inicialmente a trabalhar, falharam depois”, disse à Reuters.

“A pressão e a temperatura foram lentamente aumentando dentro do reactor. Uma das coisas que poderá ter acontecido é uma libertação grande da pressão. Se isso foi o caso não estamos em tão maus lençóis”, explicou.

Mas um alerta vermelho da Stratfor, um think tank norte-americano, explica que o cenário pode ser bem pior. “Há relatos de um ‘fumo branco’, talvez cimento a ser queimado, vindo da zona da explosão, o que indica uma brecha na contenção e quase de certeza uma fuga de quantidades significativas de radiação”, diz o alerta.

A Agência Nuclear e Industrial japonesa declarou no entanto, que a explosão dificilmente danificou o reactor nuclear. Segundo um porta-voz do governo, que citou o site da empresa que opera a central – Energia Eléctrica de Tóquio – a cuba de pressão do reactor nuclear não ficou danificada depois da explosão.

As televisões japonesas aconselharam aos habitantes que vivem a mais de dez quilómetros de distância a fecharem as janelas, pararem os sistemas de ar condicionado e protegerem as condutas de ar com toalhas molhadas para evitarem o máximo de exposição à radiação. Além disso, aconselharam também a cobrirem-se com roupa para a pele não entrar em contacto com o ar contaminado.

sexta-feira, 11 de março de 2011

A Revolução do Consumo



Vídeo elaborado pelo Instituto Banco Palmas sobre a Revolução do Consumo numa comunidade.
"Precisamos de inspirar-nos em experiências positivas como esta. Para mim os temas do comércio justo, economia solidária e soberania alimentar tocam-se com o movimento de permacultura. Este é um dos vídeos que costumamos passar para sensibilização."
Obrigado, Ana Paula Castanheira

quinta-feira, 10 de março de 2011

Uma Carta da Terra escrita pela Educação Ambiental


Para quem acreditou que o ambientalismo era uma moda passageira no início da década de 90, o palpite foi infeliz. No divisor de água representado pela Eco-92, o Brasil e o mundo testemunharam e protagonizaram o pensamento ecologista que se tornaria um movimento essencial. O dia 5 de junho é o dia Internacional de Meio Ambiente e recheia-se de enredos, tramas e temas, muitas vezes trazendo mais controversas do que consensos.

Aceita tardiamente pela academia, como na maioria das vezes a vanguarda vem de fora das ciências, o ecologismo hoje é uma pauta presente nos discursos científicos. Brown & Toadvine (2003) são dois fenomenólogos americanos que debatem a importância da filosofia ser mais pragmática e menos metafísica face à urgente necessidade de mudança dos padrões de vida da sociedade.

Entre os grandes teóricos, o legado de Nietzsche trouxe contribuições para fomentar a necessária ruptura contra uma ontologia dualista, buscando suavizar as dicotomias entre a objetividade e a subjetividade; homem e mulher; cultura e natureza; e outros pares binários que segregaram mundos. Embora Heidegger teimasse em considerar a natureza como um objeto de exterioridade, ele percebeu que era necessário mudar os valores consumistas para que o pensamento ambiental trouxesse uma linguagem multidisciplinar (Brown & Toadvine, 2003, p.122). Embora não falasse em ambientalismo, o pensamento de Bachelard foi precioso em evidenciar os quatro elementos, assim como sua contribuição poética ao devaneio onírico de sonhadores ecologistas. Foi com Merleau-Ponty que o pensamento ecologista ganha dimensões experimentadas, “nas vozes das coisas, ondas e florestas” e na orientação de que os humanos necessitavam admitir a existência intrínseca dos não-humanos no mundo vivido dos sentidos.

Os ecologistas não conseguem ser pessimistas, e nossos discursos são recheados de desejos de mudanças do mundo. Os filósofos garantem, todavia, que tais mudanças exigem um novo desenho que obriga que a humanidade reinvente os pensamentos, atos e experiências, propondo uma guinada nos modelos estabelecidos, principalmente na noção desenvolvimentista da economia. É nesta emergência que foi preciso escrever uma Carta da Terra, e em Mato Grosso, pelos sonhos da educação ambiental.

A Conferência Internacional da Carta da Terra realizou-se em Cuiabá, em 1998. Particularmente para a América Latina, os avanços foram significativos. Incluímos itens importantes à nossa história, como a criação de um fundo internacional para o combate à fome e à miséria, a taxação do capital internacional, a taxação do capital das indústrias bélicas, a efetivação adequada das políticas de transferência de tecnologia e a renegociação da dívida externa, além do respeito à todas as formas de vida.

Mas o nascimento da Carta da Terra é anterior a conferência, surgindo entre o DESENVOLVIMENTO sustentável e as SOCIEDADES sustentáveis, durante a Eco-92, que trouxe seu momento histórico, ao abrir para o mundo a possibilidade de erradicar a miséria com a incorporação da preocupação ambiental. Enquanto os representantes do governo assinalavam a Agenda 21 como estratégia ao século XXI, a sociedade civil demarcava uma espécie de contraforum, orientando a tática das sociedades sustentáveis no Tratado de Educação Ambiental. O nascimento da versão preliminar da Carta da Terra, documento que ficou vários anos como rascunho para só depois ser perene [após esgotar as discussões com representantes mundiais], originou-se também no debate sobre a internacionalização do cuidado ético com a Terra.

O documento traz a sua valiosa colaboração para uma interlocução mundial, por meio das ações e reflexões para que Governos e Sociedade Civil busquem a necessidade de mudanças para os cuidados com a Terra, começando com a postura individual de cada habitante deste planeta. A articulação central ancora-se no sentido ético das ações humanas para a manutenção da biosfera, ampliando os espaços para as ciências, à Filosofia, à educação, além de outras expressões como as artes, religiões ou políticas. A Carta da Terra possui 16 princípios gerais orientados pelo respeito e cuidados com as comunidades de vida; da integridade ecológica; da justiça social e econômica; e da democracia pela paz e não violência. Das diversas experiências realizadas pelo mundo, e a Educação Ambiental é sublinhada como uma alavanca nos processos de sensibilização e internalização de seus princípios.

A mudança do paradigma que destrói a Terra é emergencial, e obviamente, não é nenhuma tarefa fácil. O horizonte temporal para que a Terra continue existindo, contudo, tem pressa, pois a destruição é avassaladora. A Carta da Terra é um convite para que cada habitante deste planeta consiga rever o modo de pensar e agir, respeitando a teia de vida que liga mundos particulares aos universais. Sobremaneira, é essencial pensar que a responsabilidade pertence à humanidade, e que esta deva estar consciente de que só existe vida se conjugada a tantas outras formas de vida não-humanas, além de todo sistema de matéria e energia que fluem e confluem no bater de asas da esperança.

PARA SABER MAIS
BROWN, Charles & TOADVINE, Ted (Eds.) Eco-Phenomenology: back to the Earth itself. New York: State University of NY Press, 2003.
Contributos de Heidegger para a Fenomenologia Ecológica (crónica)
Postagens BioTerra sobre a Carta da Terra (aqui)

quarta-feira, 9 de março de 2011

Repolitizar a agricultura (sobre o mito da escassez)

 Por Gustavo Duch

Como observado no meio do ano passado, todas as condições apontou para uma nova crise alimentar e grave, acrescentando a crise generalizada financeira e a crise climática. Existem muitos fatores que parecem explicar, mas na minha opinião,- e ao estilo da catequese -, tudo se resume em apenas um: o desaparecimento, sob a maré da globalização neoliberal, qualquer sugestão de política agrícola e / ou alimentos. Deixe-me explicar.

Um dos fatores causadores da crise, é claro, a especulação, os fundos de investimento e do seu banco local de parceiros com base em negociação com alimentos e outras commodities. Agora que conhecemos bem, e sofremos, que esses corvos tenham sido terreno fértil para voar em casa e brincar com todas as licenças necessárias e carimbada no mundo das finanças. Bem, com esse céu claro, sem qualquer regulação que poderiam detê-lo, já guardam há décadas os benefícios de custo de apostas sobre a (falsa) escassez de alimentos . E a sua responsabilidade nesta crise é de tiro, notável notável, porque, como declarou no Parlamento em 18 de janeiro, "movimentos especulativos são responsáveis por quase 50 por cento dos recentes aumentos de preços ..."

Na crise anterior, e isto apareceu um segundo fator foi a utilização de cereais e leguminosas para a produção de combustíveis. Em os EUA sozinho é estimado que mais de um terço da safra de milho á para os carros se empanturrarem, portanto, uma grande quantidade de alimentos que nunca irá nutrir alguém com duas pernas. E aqui não é o desaparecimento das políticas agrícolas que visem o bom senso para as necessidades e direitos da população, é-o só no desenvolvimento de medidas favoráveis à incorporação dos biocombustíveis na matriz energética na Europa e nos Estados Unidos que tem favorecido a expansão desses combustíveis, antes comestíveis.

É adicionado como um elemento-chave deste novo aumento dos preços dos cereais e outros produtos alimentares, a subida dos preços do petróleo. Na verdade, mas por que é que terão desaparecido a ajuda para as pequenas explorações agrícolas ou à produção de alimentos de forma sustentável, com apenas três elementos, terra, sol e água e óleo dispensado por não utilizar fertilizantes ou pesticidas? os alimentos para brotar e crescer não precisam de petróleo mas unicamente do amor e do trabalho do camponês.

Finalmente, temos os problemas de escassez de alimentos e que diariamente explicam, vai ser complicado, como resultado da mudança do clima (mais uma vez, a responsabilidade pelo desaparecimento de políticas soberanas em relação aos interesses da indústria e do capital). Para classificar esta falta de alimentos é mergulhar fórmula surpreendente nas estatísticas da FAO (United Nations Food and Agriculture Organization), ele sabe muito disto. Segundo seus dados, a última previsão da safra de cereais de 2010 foi estimado em 2 000 230 milhões de toneladas (apenas 1,4 por cento abaixo do volume do ano anterior)e mesmo assim mesmo é a terceira colheita, a maior do mundo até à data. E a estimativa do consumo de cereais para o ano era de 2 000 260 milhões de toneladas. Então nós temos um déficit, é verdade, mas sabemos que este uso apenas mil 50 milhões são necessários para alimentar as pessoas, o resto é utilizado na alimentação, combustível e outros usos. Além disso, esses claro défice 30 milhões, não determinam se temos, ainda de acordo com a FAO, a existência de mais de 500 milhões de toneladas de reservas de grãos. Escassez?

Mas mesmo com tudo isso, mesmo com uma alimentação adequada, os preços dos alimentos, o número de pessoas famintas aumentaram. Já 44 milhões de pessoas, de acordo com o Banco Mundial, que "foram varridos para debaixo da linha da pobreza por causa do aumento dos preços dos alimentos." E esta circunstância dá mais duramente nos países que, mais uma vez, insisto, seguindo as diretrizes das políticas neoliberais, puseram de lado as políticas agrícolas nacionais, em desvantagem na produção e os produtores locais, e ficaram a nu e desamparados à custa de malabarismos no mercado. Apenas um fato passado: enquanto a FAO recomenda que o investimento na agricultura é de 20 por cento do orçamento nacional, as "recomendações" do Fundo Monetário Internacional eo Banco Mundial têm colocado essa figura em 4 por cento em média! (traduzido daqui)