(Infographie : Idé)
fonte: Terra Eco
Le mastodonte craint pour ses futures assiettes. Une étude franco-chinoise lui annonce un avenir agricole des plus extrêmes.
La Chine est un géant aux pieds de coton. Pour la première fois, une équipe de chercheurs franco-chinoise s’est intéressée à l’impact du changement climatique sur les ressources en eau douce et l’agriculture de ce pays. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature (1), doivent faire trembler la Cité interdite.
Première leçon : le climat s’est clairement réchauffé en Chine depuis les années 1960. Les mesures relevées dans 412 stations météo témoignent d’une hausse de 1,2° C en cinquante ans. En outre, les sept années les plus chaudes ont toutes eu lieu dans la dernière décennie. Le pays court donc le risque de voir s’amplifier le fossé entre le Sud où l’irrigation est abondante et le Nord qui concentre 65 % des terres arables, mais seulement 18 % des ressources en eau. Combien de barrage des Trois Gorges faudra-t-il pour réguler des ressources en eau aussi mal réparties sur le territoire ? Le chantier semble infini dans un pays qui cumule les exploits : 7 % des terres arables mondiales, 22 % de la population du globe et une urbanisation qui engloutit chaque année 0,5 million d’hectares supplémentaires.
En se projetant, les chercheurs aboutissent à deux scénarios. Le plus pessimiste envisage que les rendements agricoles puissent diminuer de 4 % à 14 % pour le riz, de 2 % à 20 % pour le blé, et jusqu’à 23% pour le maïs. Le plus optimiste compte, lui, sur un bénéfice de la hausse de la concentration en CO2 et de son effet fertilisant ! —
(1) « The impacts of climate change on water resources and agriculture in China », in Nature, septembre 2010.
Première leçon : le climat s’est clairement réchauffé en Chine depuis les années 1960. Les mesures relevées dans 412 stations météo témoignent d’une hausse de 1,2° C en cinquante ans. En outre, les sept années les plus chaudes ont toutes eu lieu dans la dernière décennie. Le pays court donc le risque de voir s’amplifier le fossé entre le Sud où l’irrigation est abondante et le Nord qui concentre 65 % des terres arables, mais seulement 18 % des ressources en eau. Combien de barrage des Trois Gorges faudra-t-il pour réguler des ressources en eau aussi mal réparties sur le territoire ? Le chantier semble infini dans un pays qui cumule les exploits : 7 % des terres arables mondiales, 22 % de la population du globe et une urbanisation qui engloutit chaque année 0,5 million d’hectares supplémentaires.
En se projetant, les chercheurs aboutissent à deux scénarios. Le plus pessimiste envisage que les rendements agricoles puissent diminuer de 4 % à 14 % pour le riz, de 2 % à 20 % pour le blé, et jusqu’à 23% pour le maïs. Le plus optimiste compte, lui, sur un bénéfice de la hausse de la concentration en CO2 et de son effet fertilisant ! —
(1) « The impacts of climate change on water resources and agriculture in China », in Nature, septembre 2010.
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